Juillet 2025
La Bascule était le dernier bar en activité du village d’Esplechin. Sa fermeture a laissé un vide dans la vie sociale du village. Lors d’un partenariat avec la Maison de la culture de Tournai, des habitant·es ont exprimé.es leur envie de rénover et relancer le lieu sous une forme associative.
Il m’a été demandé de réaliser une intervention sur la façade afin de marquer le début de cette nouvelle aventure.
J’ai donc réalisé une enseigne en chêne peint ainsi que des impressions venues remplacer les anciens caissons publicitaire. Après une rencontre avec l’association, nous avons organisé une petite séance photo. L’idée était de se mettre en situation d’équilibre/déséquilibre et de collecter les typographies encore visibles sur place. Nous avons également rassemblé des objets emblématiques du lieu.
Le résultat prend la forme d’un blason, mettant en équilibre les objets iconiques de l’histoire du bar ainsi que des membres qui reprennent aujourd’hui le flambeau.
Grâce au spectacle créé pour raconter l’histoire du café, il y a même eu un lâcher de pigeons pour l’inauguration !
Janvier 2025
Depuis le début de l’année , avec Léo Devaddère, on a débuté une résidence de recherche et de création aux TAMAT – musée de la tapisserie et des arts textiles.
À la base, notre projet consistait à s’inspirer des techniques de construction textile pour créer un système graphique d impression. L’idée était de mettre en évidence les liens entre certaines techniques liées à l’image imprimée et celles de la tapisserie, et plus largement du textile. Mais, comme souvent, les intentions et les idées dérivent.
On a découvert l’iconographie des tapisseries médiévales – notamment celles des XIVe et XVe siècles – accessibles dans les collections du musée, ainsi que l’histoire entourant leur fabrication et les contextes historiques qui y sont liés. L’idée de système graphique mise à la poubelle, ce qui n’a pas changé par rapport à l’intention de départ, c’est le questionnement sur notre rapport aux images : qu’est-ce que c’est "faire une image" ? Comment et pourquoi, pour et avec qui ?
Même si on a notre petite idée là-dessus, notre conclusion actuelle, c’est qu’on a jusqu’à la fin de l’année pour dériver avec tout ce fatras et proposer une forme qu’on espère pleine de sens – pour nous, et pour qui voudra bien s’y intéresser. D’ailleurs, vous pourrez venir voir ça en décembre 2025 au musée TAMAT a Tournai.
Automne 2024
Quelques images pour le concours du théâtre des Doms pour la saison 2025 du Festival d’Avignon. Candidature non sélectionnée.
Octobre 2024
Cela fait environ deux ans que Lena Burger m’a invitée à la suivre dans des ateliers hors les murs de l’institution du COURTIL. Depuis, nous collaborons quatre week-ends par an avec un groupe de jeunes résidents. L’idée de Lena est de proposer des week-ends hors institution pour visiter des ateliers d’artistes et découvrir différentes pratiques. Nous avons pu autant faire de la musique et du rap expérimental au sein des ateliers de l’Axoso à Bruxelles, visiter des ateliers d’artistes comme le graveur Bruno Robbe ou explorer la fabrication de fanzines avec la scénographe et plasticienne Hélène Meyssirel.
Depuis quelques ateliers, Léo Devaddère a rejoint l’équipe avec son atelier de gravure du Collectif Garage. On a pu fabriquer des livres et des fanzines.
Notre dernier atelier a squatté les murs de l’église qui jouxte les ateliers du collectif pour réaliser des costumes et des décors autour de l’idée de la quête. Les jeunes ont peint, écrit, photographié et bricolé tout un tas de choses. Projets à suivre. Merci à Nina, Yassine, les Louis, Petro et tout les autres pour leurs belles énergies.
Septembre 2024
A la rentrée, j’ai fait la maquette du programme “Des petites saisons” pour le Théâtre de Namur, ainsi que les illustrations pour le programme de la Maison Médicale de la Plante. En parallèle, les résidents de l’hébergement thérapeutique La Bastide et les centres d’accueil pour jeunes de Belgrade et Jambes ont réalisé leur propre programme à partir d’ateliers de gravure. Merci à Cécile Delvigne pour les échanges et les belles rencontres. Et une pensée aux jeunes du centre d’accueil, pour qui, l’impact des décisions gouvernementales s’est fait ressentir brutalement.